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Mangez moins de viande, il en va de votre avenir

Par: BRUNET Isabelle et GAWELIK Katy

Mi-fĂ©vrier, l’Institut National du Cancer INCa a rĂ©alisĂ© un communiquĂ© de presse intitulĂ© « Nutrition et prĂ©vention des cancers ». Il y Ă©numĂ©rait, en autre, les facteurs augmentant le risque de cancers. Parmi ces derniers figurent la viande et la charcuterie. Il estime que « le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommĂ©e par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommĂ©e par jour.


Mi-fĂ©vrier, l’Institut National du Cancer INCa a rĂ©alisĂ© un communiquĂ© de presse intitulĂ© « Nutrition et prĂ©vention des cancers ». Il y Ă©numĂ©rait, en autre, les facteurs augmentant le risque de cancers. Parmi ces derniers figurent la viande et la charcuterie. Il estime que « le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommĂ©e par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommĂ©e par jour. En France, un quart de la population consomme au moins 500 g de viandes rouges par semaine, et plus d'un quart de la population au moins 50 g de charcuteries par jour. » (cf. : http://www.e-cancer.fr/v1/mambots/editors/fckeditor/editor/index.php?option=com_redaction&Itemid=348&task=voiritemfo&id=2405&bakhistory=1

Ces constatations ne sont pas le fruit du hasard. Elles font suite Ă  d’abondants travaux scientifiques menĂ©s depuis 40 ans. Comme vous vous en doutez, ce constat n’a pas du tout enchantĂ© les professionnels de la viande en France. Dès la publication du communiquĂ© de presse de l’INCa, le CIV (Centre d’information des viandes) a rĂ©agi.

DĂ©sirant que l’on Ă©vite toute psychose contre la viande rouge, il est venu prĂ©ciser, notamment, que les risques de cancers concernaient surtout les personnes grandes consommatrices de viandes rouges : plus de 500 g par semaine (soit 700 g de viandes crues), ce qui correspond Ă  plus de 70 g par jour. Ce point rejoint parfaitement le communiquĂ© de l’INCa.

Il est donc préférable de diminuer votre consommation de viande rouge notamment et de charcuterie pour que vous mainteniez en bonne santé.

Mais, la viande n’a pas seulement un impact sur votre santĂ©. Elle en a Ă©galement sur votre porte-monnaie. En effet, la viande coĂ»te cher, surtout si vous dĂ©sirez manger un morceau de choix. PrĂ©fĂ©rez donc en consommer moins souvent afin de ne pas manger n’importe quoi sous prĂ©texte que vous souhaitez de la viande Ă  chaque repas.

Enfin, la viande a aussi un impact sur l’environnement. Ce dernier point est peut-Ăªtre le moins Ă©vident mais il existe malheureusement et semble mĂªme s’aggraver de plus en plus. C’est l’Ă©levage qui pose problème. Il a un impact malfaisant sur l’environnement. C’est d’ailleurs « une des plus graves menaces pour la survie de l’humanitĂ© Ă  long terme », selon Jonathan Porritt, prĂ©sident de la Commission pour le dĂ©veloppement durable du gouvernement britannique. En fait, « l’Ă©levage est une source majeure de gaz Ă  effet de serre » comme le dit le prix Nobel de la paix 2007, Rajendra Pachauri, prĂ©sident du GIEC(groupe d’experts intergouvernemental sur l’Ă©volution du climat). Une Ă©tude japonaise de janvier 2008 a calculĂ© que la production de d’1 kg de bÅ“uf Ă©quivaut Ă  3 heures de conduite en laissant allumer les lumières chez soi. « L’Ă©levage produit plus de gaz Ă  effet de serre que l’ensemble des transports », selon la FAO (Food and Agriculture Organization) (rapport de 2006).

L’Ă©levage produit Ă©galement de la pollution. L’eau est contaminĂ©e dans plusieurs pays par le lisier produit par les animaux, contaminĂ© lui-mĂªme par toute sorte d’hormones et d’antibiotiques donnĂ©s aux animaux pour qu’ils grossissent plus vite.

L’Ă©levage a Ă©galement une incidence sur la faim dans le monde : les cĂ©rĂ©ales produites pour nourrir les animaux ne reviennent pas Ă  la population qui meurent de faim un peu partout dans le monde. En plus, la production de ces cĂ©rĂ©ales (maĂ¯s notamment), nĂ©cessite l’utilisation de litres et de litres d’eau (jusqu’Ă  100 000 pour produire 1 kg de viande de bÅ“uf), d’oĂ¹ les risques de sĂ©cheresse. Enfin, la production intensive de ces cĂ©rĂ©ales entraĂ®ne une dĂ©forestation intensive, notamment au BrĂ©sil.

70 % des terres cultivées sont utilisées pour élever et nourrir les animaux que nous mangeons.
Bref, en Ă©numĂ©rant tous ces Ă©lĂ©ments, on se rend compte de tout l’impact que peut avoir l’Ă©levage sur l’environnement et sur l’humanitĂ©.

La FAO s’est Ă©mue de ces constats et prĂ©conise de s’occuper de ce problème d’urgence. La meilleure façon d’y parvenir est de diminuer la consommation de viande dans le monde.
C’est vrai, qu’en France, on est de grands consommateurs de viande, elle fait partie de nos traditions. Mais, faisons tous un effort et essayons de manger moins de viande. Il en va de notre avenir Ă  tous !

N’ayez pas peur, il est possible de bien manger sans consommer trop de viande. Moi, il peut arriver que je ne mange de la viande qu’une seule fois par semaine et cela ne me pèse pas du tout. Bien entendu, il faut connaĂ®tre les aliments et les recettes savoureuses qui peuvent la remplacer sans problème. Pour les connaĂ®tre et Ăªtre toujours en pleine forme, cliquez ici : http://url-ok.com/3d9f0a



Co-auteurs : BRUNET Isabelle (spĂ©cialiste en dĂ©veloppement personnel) et GAWELIK Katy (Docteur en droit, spĂ©cialiste en bien-Ăªtre et en Ă©panouissement personnel)

N’hĂ©sitez pas Ă  visiter le site Katisa Editions http://www.katisa-editions.com et Ă  tĂ©lĂ©charger les ouvrages et les audios gratuits.

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